Fukushima et la loi du retard
Connaissez-vous la « loi du retard » ? Depuis l’accident de Fukushima en mars 2011, c’est l’illustration parfaite de cette loi. Elle fut énoncée par C. Northcote Parkinson en 1970 dans un livre nommé The Law of Delay.
Cela fait maintenant plus de 3 ans que Fukushima a été touchée par le tsunami. Cela a provoqué beaucoup de débats mais les solutions concrètes tardent à arriver malgré les 270 mètres cubes d’eau hautement radioactive s’écoulant quotidiennement du réacteur dans l’océan pacifique. Alors que c’est justement un confinement rapide qui est nécessaire, comme cela a heureusement été fait pour Tchernobyl.
Alors que dit cette loi du retard ? Simplement la chose suivante:
Lorsqu’un problème est urgent, sérieux, imposant et complexe, les personnes responsables évitent la responsabilité en déléguant et repoussant, doutant et hésitant, etc. jusqu’à ce que ce soit au delà de toute réparation possible.
Les frais de la catastrophe sont difficilement chiffrables, que ce soit d’un point de vue financier ou sanitaire. Et au vu de l’envergure et de l’urgence du problème, cette loi du retard semble très bien s’appliquer. Même la scène internationale préfère se désintéresser du sujet. Il est évident que personne ne sait réellement quoi faire dans une situation aussi complexe mais attendre risque de valider parfaitement cette loi. Une fois qu’une grande quantité de matériaux radioactifs aura été libéré dans la nature, il n’y aura aucune solution, sinon attendre des millions d’années et en subir les effets.
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