Du filet aux mathématiques
Depuis que le monde est le monde, depuis que l’univers existe, tout n’est que mouvement. Tout bouge, rien ne reste immobile. Tel le poisson, le monde bouge en permanence et quand on essaye de l’immobiliser, il nous échappe des mains.
Et puis un jour, un humain s’est rendu compte qu’on pouvait capturer ce poisson avec un filet. Puis quelqu’un s’est dit qu’on pouvait capturer le monde dans un filet et le découper en petits carrés contenant chacun un petit bout de monde: les mathématiques étaient nées. Comme ça, on peut décrire le mouvement et le chaos apparent sous forme de « cases » et on peut les compter: c’est à 4 cases vers le haut et 3 cases vers la droite.
Cette façon de découper le monde donne l’impression qu’il y a un ordre dans tout ce chaos apparent. On peut décrire des choses ou des évènements avec ce découpage: déplacement, position, nombre, temps, quantité, surface, …
Mais le monde reste en mouvement, et il faudrait une infinité de cases pour tout décrire avec exactitude. Ainsi, quelle que soit la précision avec laquelle on sépare le monde en choses, en catégories ou en évènements distincts, ça ne reste qu’une façon de voir le monde. Au fond, le monde n’est jamais séparé.
Commentaires
1 commentaire
[…] la suite de l’article sur les mathématiques, j’aimerais exposer ici la notion d’unité. Pas unité au sens mathématique mais au […]
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